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Gibson Custom Les Paul Brazilian Dream Slash #64

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Le palissandre brésilien fait l’objet d’une véritable fascination de la part des collectionneurs de grandes guitares. Il faut dire que ce bois, qui a la particularité de souvent former de très beaux motifs, est à peu près aussi facile à obtenir que des poils de crinière d’une licorne. En effet, la plupart des fabricants ont arrêté d’équiper leurs instruments de Rio (le surnom du palissandre brésilien) dès les années 60, lui préférant le palissandre indien bien moins coûteux.

Pour ne rien arranger la CITES a décidé en 1992 que le palissandre brésilien serait interdit à la coupe, ce qui fait que les fabricants qui tiennent encore à en utiliser sont obligés d’acheter des stocks certifiés datant d’avant l’interdiction. Par conséquent, ces stocks atteignent des prix délirants et le Rio est réservé aux instruments très haut de gamme.

Bien entendu, c’est le bois que l’on trouvait sur les touches des Burst d’époque, et si l’on cherche une réplique la plus fidèle possible, le bois de la touche est un obstacle conséquent. Heureusement, Slash a pensé à ses fans (et à lui !) et a donc conçu la Brazilian Dream Les Paul (le nom est une référence à l’album de Slash sorti en 2018, Living The Dream), dont la principale caractéristique est donc une touche en Rio. À propos de ce modèle, Slash explique qu’une bonne Les Paul est la combinaison des bons composants, et il attribue à la touche en palissandre brésilien “un crémeux épais pour les solos”.

Ce modèle sorti en 2018 représente une forme d’aboutissement pour Slash, une sagesse acquise à force de centaines de guitares jouées et possédées. La Brazilian Dream est donc une Burst 58 en tobacco sunburst, ce que Slash décrit comme les caractéristiques qu’il recherche avidement, un modèle simple mais dont les composants sont tous excellents. D’ailleurs, le guitar hero n’a pas tardé à embarquer ses Brazilian Dream sur la tournée qui a suivi la sortie de l’album, à commencer par un passage télé au Jimmy Kimmel Show. Cette superbe guitare est le numéro 64 sur 150 exemplaires fabriqués.

 



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Slash

(1965)

Groupe : Guns N’ Roses
Guitare principale : Gibson Les Paul Standard 1959 Kris Derrig
Titre à écouter absolument : Welcome To The Jungle

Sans Slash, il y a fort à parier que la Les Paul ne serait plus qu’une relique du passé qui n’intéresserait que les fans extrémistes de Clapton. Pourtant, à la seule force de ses riffs légendaires et de son grain mouillé et séduisant, ce guitar hero ultime a remis le sunburst au goût du jour et en a même fait une marque de fabrique, au même titre que son chapeau haut de forme et ses longs cheveux bouclés.

Saul Hudson (son vrai nom) était un pur produit des années 80, au point qu’il a même auditionné pour les rois du glam Poison, mais il est parvenu à faire une belle métamorphose en rejoignant Hollywood Rose, le groupe qui allait devenir Guns n’ Roses. Lui et le chanteur Axl Rose se sont réinventés en bad boys, en dandies junky et en rockers post-glam, redonnant du sang neuf au modèle du duo dangereux que forment un chanteur et son guitariste lead, sur le modèle de Steven Tyler et Joe Perry. Avec le rythmicien Izzy Stradlin, Slash créé un mur de guitares qui devient la bande originale de la fin des années 80 avec l’énorme album Appetite For Destruction (1987), sur lequel on trouve autant de riffs inoubliables que de titres, entre Welcome To The Jungle, Nightrain, Mr Brownstone et bien d’autres. L’album suivant, Use Your Illusion (1991), confirme le statut de colosse mondial du groupe qui s’embarque pour deux ans de tournée non-stop. Slash est au sommet de sa gloire, et tous les ados de l’époque veulent une Les Paul pour apprendre à jouer l’intro de Sweet Child O’ Mine.

Lassé des tensions internes, Slash quitte finalement le groupe en 1996 pour se consacrer à son projet solo, le très bluesy Slash’s Snakepit. Il est aussi invité sur de nombreux albums d’autres artistes, de Michael Jackson à Bob Dylan en passant par Lenny Kravitz. En 2002, il fonde Velvet Revolver en compagnie des ex-Guns Duff McKagan et Matt Sorum. Mais la malédiction du chanteur poursuit Slash dans ce groupe et il se voit obligé de virer Scott Weiland en 2008 suite à ses envahissants problèmes de came. En 2010, le chevelu fait enfin ce qu’on attendait de lui et sort un album sous son propre nom, un solo assumé sur lequel tous ses amis chanteurs viennent prêter main forte. Parmi eux, c’est Myles Kennedy qui deviendra le chanteur pour les albums solo suivants.

Enfin, en 2016, Slash retourne au sein de Guns n’ Roses pour une tournée mémorable à guichets fermés. Le groupe joue comme si sa vie en dépendait, les concerts sont longs et passionnants, et Slash a définitivement accédé au statut de dieu vivant. Et ses Les Paul signature se vendent mieux que jamais.



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