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Gibson Barney Kessel 1968 Factory Black

Vendue



Fut une époque où les guitaristes qui faisaient rêver les foules s’appelaient Johnny Smith, Herb Ellis, Tal Farlow ou encore Barney Kessel. Tous ces virtuoses du jazz ont eu droit à leur modèle signature chez Gibson en plein pendant l’âge d’or de la marque, et parmi eux c’est la signature de Barney Kessel qui reste la plus originale et la plus intéressante. Son corps à double cutaway florentin la rend reconnaissable entre mille et en fait une des archtop jazz les plus faciles à jouer du catalogue de la marque.

La tête allongée de Super 400 comme la pièce de palissandre portant le nom de virtuose au niveau du chevalet rendent le modèle encore plus distinctif. Deux versions étaient disponibles : la Regular avec une tête non décorée et des repères de touche en parallélogrammes, la Custom avec des repères de touche en noeuds papillon et une tête ornée d’un dessin représentant une croche stylisée, preuve que les jazzmen ne sont pas à l’abri de la tentation du bling au détriment du bon goût.

Cette Barney Kessel a beau dater de 1968, l’année au cours de laquelle le plus grand nombre d’exemplaires ont été fabriqués par Gibson, elle n’en est pas moins unique à plus d’un titre. Pour commencer, sa couleur factory black la rend instantanément désirable au plus haut point et lui ajoute la touche de classe indéniable d’un costume bien porté. Par ailleurs, le cache truss rod est doré et c’est d’origine, ajoutant encore à la singularité de la pièce. Enfin, les repères de touche sont les parallélogrammes en trois puis deux parties que l’on trouve généralement sur la Super 400, un clin d’oeil irrésistible pour les vrais connaisseurs. Pour ne rien gâcher, cette Gibson est entièrement d’origine à l’exception des mécaniques Grover, une modification tellement classique et sans incidence sur le son qu’elle n'entache en rien la splendeur de cette Kessel unique.






Barney Kessel

(1923 - 2004)

Guitare principale : Gibson ES-350
Titre à écouter absolument : Autumn Leaves

Dire que Barney Kessel était un guitariste accompli est encore loin de rendre justice au monument de l’Oklahoma. Kessel a fait ses classes avec Charlie Parker, Ray Brown ou encore en accompagnant Julie London (le sublime Cry Me A River et son introduction aux accords alambiqués), puis il a développé ses deux carrières en parallèle.

D’une part, il s’est imposé comme un géant du jazz dont la science des accords lui permettait de développer un discours complexe sans aucun accompagnement, et qui était capable de répondre aux exigences de Oscar Peterson ou Sonny Rollins sans faillir. D’autre part, il était aussi membre du groupe de musiciens que l’on connaît désormais sous le nom de Wrecking Crew, les as de la session que les producteurs les plus chevronnés appelaient en priorité pour les projets les plus divers. Par conséquent, on entend Barney Kessel sur d’innombrables musiques de films et albums, dont le légendaire Pet Sounds des Beach Boys.

En plus de ses nombreux albums solo, il a aussi beaucoup joué dans le trio de guitaristes The Great Guitars avec Charlie Byrd et Herb Ellis, deux autres jazzmen qui ont chacun eu droit à leur modèle signature chez Gibson. Kessel avait deux modèles Gibson, la Regular et la Deluxe, ainsi que plusieurs modèles chez Kay et un prototype plus tardif chez Ibanez. Pourtant, Kessel a passé la plupart de sa carrière sur une Gibson ES-350 modifiée avec le micro de son idole, Charlie Christian, une guitare étonnamment sobre en contraste avec ses modèles signature bien plus décorés.



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