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Fender Stratocaster Pete Townshend Signature Prototype

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L’empereur du riff a maltraité de nombreuses guitares au fur et à mesure de sa longue carrière avec les Who, en commençant par des Rickenbacker, puis des SG Special, une Gretsch 6120 et des Les Paul Deluxe. Mais depuis 1989 et la tournée des 25 ans, Pete a choisi l’outil ultime, la guitare fonctionnelle par excellence, celle qui ne trahira jamais son propriétaire même si ce dernier lui fait subir les pires outrages : la Stratocaster. Et pas n’importe quelle Strat, puisqu’il est tombé amoureux du modèle signature Eric Clapton, un modèle sorti un an seulement avant que Townshend ne l’adopte sur scène, qui se distingue par ses micros Lace Sensor sans bruit de fond.

En toute logique, Fender a donc fini par proposer à Townshend de se pencher sur un modèle signature propre, et c’est à ce moment-là que ce prototype est né. Cette guitare est l’une des deux fabriquées en 2007 par le Custom Shop Fender afin de fixer les spécificités du modèle avant production. On retrouve beaucoup de caractéristiques de la Clapton, de la couleur Torino Red aux micros Lace Sensor et passant par le vibrato deux points, et on gagne des mécaniques à blocage ainsi qu’un capteur piezo Fishman qui se mélange au son magnétique par la même sortie, contrôlé par son propre bouton à côté du vibrato.

Townshend a joué les deux prototypes sur scène, et il s’est trouvé plus à l’aise sur le manche de l’autre. C’est donc celle-ci qu’il a renvoyé au Custom Shop, où elle a été récupérée par Mike Eldred, à l’époque le patron de cette noble institution.

Près de dix ans plus tard, en 2016, le Custom Shop Fender fera finalement une édition limitée du modèle signature Pete Townshend, très proche de ce prototype mais avec sa signature sur la tête. Comme quoi l’homme des Who est constant et cohérent dans ses goûts.
 




 

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Pete Townshend

(1945)

Groupe : The Who
Guitare principale : Fender Stratocaster
Titre à écouter absolument : Won’t Get Fooled Again

Pete Townshend est l’électricité. Il est la destruction traduite en musique, l’angoisse adolescente transformée en riffs inoubliables, et la brutalité du rock sous sa forme la plus pure. Plus d’un demi-siècle après le premier single des Who, le groupe britannique de “Maximum Rhythm n’ Blues” sillonne encore les routes du monde entier, jouant tous les soirs devant des arènes pleines à craquer des morceaux qui n’ont pas pris une ride. Bien au contraire : tellement d’artistes se sont inspirés des riffs de Pete Townshend que les originaux paraissent toujours d’une fraîcheur inespérée.

Le premier hit du groupe sort en 1965, et I Can’t Explain a déjà tous les éléments qui feront la grandeur des Who : un riff joué avec hargne aux assauts entrecoupés de silences et un chant pop aux harmonies enchanteresses. My Generation, qui sort la même année, enfonce le clou dans la même direction et annonce même le punk qui viendra douze ans plus tard par son nihilisme bruitiste.

Puis la musique des Who se fait progressivement plus complexe, à mesure que Townshend, le maître incontesté à bord du navire, développe sa méthode d’enregistrement en home studio, une rareté à l’époque. A Quick One (1966) contient un mini-opéra de neuf minutes, un concept qui sera pleinement exploré en 1969 pour l’album le plus célèbre du groupe, Tommy. Ce double vinyl exigeant devient l’archétype du rock opera en développant une même trame narrative à travers 24 chansons parmi lesquelles on trouve même un tube avec Pinball Wizard (encore un grand riff, cette fois-ci à l’acoustique).

Live At Leeds en 1970 devient très vite connu comme un des meilleurs albums live de tous les temps, une véritable explosion orgasmique sur laquelle le son de Townshend, SG Special sur Hiwatt, est indécent d’épaisseur. Suit Who’s Next, un grand album pour lequel le groupe revoit ses prétentions conceptuelles à la baisse. Quadrophenia en revanche enfonce de nouveau le clou en 1973 avec un deuxième rock opera, plus sombre que Tommy. Keith Moon, le batteur des Who, meurt en 1978 et le groupe tient moins de cinq années sans lui avant de se séparer. Finalement, après plusieurs albums solo bien sentis de Townshend, le groupe reprend la route en 1996 et, malgré la mort du bassiste historique John Entwistle en 2002, Pete continue de riffer au quatre coins du monde.



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