8500€
Cette Gibson Slash Signature datant de 2008 fait partie des collaborations les plus abouties entre le guitariste légendaire Slash et la marque américaine iconique Gibson. Ce modèle incarne parfaitement l’univers sonore, l’esthétique et l’attitude qui ont fait de Slash l’une des figures les plus reconnaissables de l’histoire du rock.
L’exemplaire présenté ici possède une dimension toute particulière : la guitare a été signée par Slash, accompagné de son célèbre “doodle” apposé directement sur la table, une signature visuelle immédiatement identifiable par les fans et collectionneurs. Cette marque personnelle confère à l’instrument une forte valeur émotionnelle et un caractère unique.
Reconnue pour sa jouabilité, sa puissance et son sustain, cette Gibson Slash Signature reflète fidèlement les exigences du guitariste, tant sur le plan du son que du confort. Elle s’inscrit comme un instrument aussi inspirant pour le jeu que désirable pour la collection.
Cette guitare représente un choix idéal pour les amateurs et passionnés de l’univers de Slash, qu’il s’agisse de son travail légendaire, de son identité visuelle ou de son influence durable sur le rock moderne.
(1965)
Groupe : Guns N’ Roses
Guitare principale : Gibson Les Paul Standard 1959 Kris Derrig
Titre à écouter absolument : Welcome To The Jungle
Sans Slash, il y a fort à parier que la Les Paul ne serait plus qu’une relique du passé qui n’intéresserait que les fans extrémistes de Clapton. Pourtant, à la seule force de ses riffs légendaires et de son grain mouillé et séduisant, ce guitar hero ultime a remis le sunburst au goût du jour et en a même fait une marque de fabrique, au même titre que son chapeau haut de forme et ses longs cheveux bouclés.
Saul Hudson (son vrai nom) était un pur produit des années 80, au point qu’il a même auditionné pour les rois du glam Poison, mais il est parvenu à faire une belle métamorphose en rejoignant Hollywood Rose, le groupe qui allait devenir Guns n’ Roses. Lui et le chanteur Axl Rose se sont réinventés en bad boys, en dandies junky et en rockers post-glam, redonnant du sang neuf au modèle du duo dangereux que forment un chanteur et son guitariste lead, sur le modèle de Steven Tyler et Joe Perry. Avec le rythmicien Izzy Stradlin, Slash créé un mur de guitares qui devient la bande originale de la fin des années 80 avec l’énorme album Appetite For Destruction (1987), sur lequel on trouve autant de riffs inoubliables que de titres, entre Welcome To The Jungle, Nightrain, Mr Brownstone et bien d’autres. L’album suivant, Use Your Illusion (1991), confirme le statut de colosse mondial du groupe qui s’embarque pour deux ans de tournée non-stop. Slash est au sommet de sa gloire, et tous les ados de l’époque veulent une Les Paul pour apprendre à jouer l’intro de Sweet Child O’ Mine.
Lassé des tensions internes, Slash quitte finalement le groupe en 1996 pour se consacrer à son projet solo, le très bluesy Slash’s Snakepit. Il est aussi invité sur de nombreux albums d’autres artistes, de Michael Jackson à Bob Dylan en passant par Lenny Kravitz. En 2002, il fonde Velvet Revolver en compagnie des ex-Guns Duff McKagan et Matt Sorum. Mais la malédiction du chanteur poursuit Slash dans ce groupe et il se voit obligé de virer Scott Weiland en 2008 suite à ses envahissants problèmes de came. En 2010, le chevelu fait enfin ce qu’on attendait de lui et sort un album sous son propre nom, un solo assumé sur lequel tous ses amis chanteurs viennent prêter main forte. Parmi eux, c’est Myles Kennedy qui deviendra le chanteur pour les albums solo suivants.
Enfin, en 2016, Slash retourne au sein de Guns n’ Roses pour une tournée mémorable à guichets fermés. Le groupe joue comme si sa vie en dépendait, les concerts sont longs et passionnants, et Slash a définitivement accédé au statut de dieu vivant. Et ses Les Paul signature se vendent mieux que jamais.