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Epiphone Sheraton 1959 Ex Richie Sambora Bon Jovi

Vendue



Un musicien de la trempe de Richie Sambora a développé au fil des années une connaissance aigüe des instruments le menant à collectionner des guitares rares et en tous points exceptionnelles. Cette Epiphone Sheraton de 1959 ne déroge pas à la règle, et vient rappeler l’ampleur des goûts du guitariste pour choisir ses pièces. Guitare rarissime produite à 46 exemplaires en 1959, cette Epiphone sunburst hollow-body rappelle les grandes heures d’Epiphone et confirme son potentiel mélodique remarquable. Une guitare exceptionnelle à découvrir au Matt’s Guitar Shop !

Avant d’être associé aux alternatives Gibson bon marché et fabriquée à l’étranger, Epiphone était un fabricant de guitare exigeant et en vue des musiciens. Cette Sheraton date des premiers jours de la propriété d’Epiphone par Gibson, à une époque où les caractéristiques propres au fabricant étaient encore présentes dans le design. Au-delà des composants, la Sheraton porte les marques des années de gloire d’Epiphone. Cette guitare présente la fameuse tête courte, qui a été élargie en 1964, ornée d’une incrustation d’arbre de vie en nacre. Sa touche en ébène est ornée d’élégants repères de position en V avec des coins d’abalone incrustés dans les rectangles de nacre. La table de cette guitare est fabriquée avec l’érable laminé plus fin que Gibson utilisait sur ses modèles pressés jusqu’à la fin de l’année 1958, considéré comme ayant une sonorité plus vive que les bois laminés qui ont suivi.

Cette Sheraton présente un joli et subtil grain flammé, et la finition sunburst « iced tea » s’étend sur les bords de la table. Le profil du manche est également assez intéressant par sa forme en V. D’autres détails distinctifs d’Epiphone sont à noter, comme les superbes boutons Octagon de radio pré-Gibson, le pickguard allongé avec l’incrustation caractéristique « E » et le cordier Frequensator à deux niveaux. Ce dernier était destiné à équilibrer la tension des cordes basses et aiguës à travers le chevalet. Enfin, les micros simple bobinage surnommés New York font partie intégrante du son unique de la Sheraton. Ils sont également les derniers vestiges des années d’indépendance d’Epiphone.

Les registres d’expédition de Gibson établissent que seulement 46 Sheraton ont été fabriquées en 1959. L’exemplaire proposé par le Matt’s Guitar Shop est une perle rare en de nombreux points, et n’attend qu’à délivrer sa voix délicate et chaude. Elle est dans un état de conservation saisissant, et a été de surcroît signée derrière la tête lors de son passage dans la collection de Richie Sambora, fin collectionneur et très grand guitariste.



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Richie Sambora

(1959)

Groupe : Bon Jovi
Guitare principale : Fender Stratocaster signature
Titre à écouter absolument : Livin’ On A Prayer

L’histoire du rock est ainsi faîte : pour chaque Mick Jagger, il y a un Keith Richards. Pour chaque Steven Tyler, il y a un Joe Perry. Pour chaque Robert Plant, il y a un Jimmy Page. Pour chaque chanteur superstar qui déchaîne les foules, il y a un guitariste ombrageux et infiniment cool qui assure les arrières et ne prend le devant de la scène que par assauts sporadique de trente secondes.

Richie Sambora a intégré le groupe du New Jersey Bon Jovi en 1983, quelques mois après sa formation. Dès le départ, le jeu et la personnalité de Sambora complètent à la perfection l’image du chanteur fondateur Jon Bon Jovi. Ensemble, ils forment un duo de songwriting qui accouchera des classiques du hard FM qui restent incontournables sur toutes les stations radio. La véritable explosion se produit en 1986 avec l’album Slippery When Wet, sur lequel Sambora co-signe neuf des dix titres, y compris les trois mega-singles Livin’ On A Prayer, You Give Love A Bad Name et Wanted Dead Or Alive. On y entend le jeu véloce, précis, énergique et inventif du guitar hero, qui a bien sûr intégré Van Halen comme tous les solistes de l’époque, mais y ajoute une patte bien à lui. La science de l’arrangement qui fait mouche se retrouve dans l’utilisation de la douze cordes sur Wanted…, le pitch shifter du solo de You Give Love A Bad Name ou dans la talkbox sur Livin’ On A Prayer.

Dès lors, le groupe devient colossal et tourne dans le monde entier devant des parterres de fans en transe. Le génie de Bon Jovi est d’avoir réussi à renouer avec le succès à plusieurs années d’intervalles, touchant ainsi plusieurs générations successives. On les retrouve donc de nouveau au sommet des charts en 1994 avec Always, puis en 2000 avec It’s My Life (encore co-écrit par Sambora), s’imposant auprès d’un nouveau public qui les suit toujours à l’heure actuelle.

Victime de ses démons, Sambora a été contraint de quitter le groupe en 2013 au beau milieu d’une tournée mondiale de plus. Depuis, il a lancé le groupe RSO avec son ex-compagne Orianthi, et paraît de plus en plus intéressé par la Telecaster et l’Esquire avec le temps qui passe, lui qui était surtout connu pour ses superstrats à l’époque de Bon Jovi. L’avenir musical de Sambora nous réserve donc sans doute encore quelques belles surprises.



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