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Gibson Les Paul Junior 1955

Vendue



Difficile de faire plus rock que la Les Paul Junior. En 1954, deux ans après le lancement de la Les Paul Gold Top, Gibson a décidé d’étendre sa gamme de solid body dans les deux sens : vers le haut avec la luxueuse Custom, et vers le bas avec la spartiate Junior. Pour cette dernière, pas de table rapportée en érable, juste une bonne planche d’acajou. Pas de micro surnuméraire ou de humbuckers en 1957, un simple P90 en position chevalet contrôlé par un volume et une tonalité. Pas de tune o matic, un bête wraparound non ajustable. Pas de repères de touche en parallélogrammes, de simples points. Bref, tout le superflu a été retiré afin de pouvoir proposer une guitare à bas prix pour les débutants.

Mais le secret de la Les Paul Junior a vite été exposé au grand jour : sous ses airs d’instrument bas de gamme, il s’agit en fait d’une guitare aussi simpliste que jouissive et dont le son est tout à fait capable de rivaliser avec les plus grandes en terme de résonance, de richesse harmonique et même de sustain. Ainsi, Leslie West de Mountain en a fait son modèle de prédilection et ce géant a subjugué le public de Woodstock avec une modeste Junior en main. Beaucoup d’autres ont suivi, de Keith Richards à John Lennon en passant par Johnny Thunders, Mick Jones et Billie Joe Armstrong, l’éthique punk s'accommodant très bien du dénuement de la Junior.

Ce superbe exemplaire date de 1955, la deuxième année de production du modèle, et présente donc la forme à simple cutaway, remplacée par le double cutaway en 1958. La finition sunburst est bien sûr la plus courante (par opposition au plus rare TV Yellow), ici dans un état qui trahit son âge et une belle utilisation sans tomber dans l’état avancé de destruction que peuvent traduire de nombreuses Junior. La trace à côté du wraparound est un accident arrivé en replaçant ce chevalet après un changement de corps, une cicatrice qui n’affecte en rien la structure de l’instrument. D’ailleurs, chose rare, la tête n’a pas été cassée, et tout est d’origine, jusqu’au P90 qui crie encore avec un très beau coffre à plus de soixante ans.






Richie Sambora

(1959)

Groupe : Bon Jovi
Guitare principale : Fender Stratocaster signature
Titre à écouter absolument : Livin’ On A Prayer

L’histoire du rock est ainsi faîte : pour chaque Mick Jagger, il y a un Keith Richards. Pour chaque Steven Tyler, il y a un Joe Perry. Pour chaque Robert Plant, il y a un Jimmy Page. Pour chaque chanteur superstar qui déchaîne les foules, il y a un guitariste ombrageux et infiniment cool qui assure les arrières et ne prend le devant de la scène que par assauts sporadique de trente secondes.

Richie Sambora a intégré le groupe du New Jersey Bon Jovi en 1983, quelques mois après sa formation. Dès le départ, le jeu et la personnalité de Sambora complètent à la perfection l’image du chanteur fondateur Jon Bon Jovi. Ensemble, ils forment un duo de songwriting qui accouchera des classiques du hard FM qui restent incontournables sur toutes les stations radio. La véritable explosion se produit en 1986 avec l’album Slippery When Wet, sur lequel Sambora co-signe neuf des dix titres, y compris les trois mega-singles Livin’ On A Prayer, You Give Love A Bad Name et Wanted Dead Or Alive. On y entend le jeu véloce, précis, énergique et inventif du guitar hero, qui a bien sûr intégré Van Halen comme tous les solistes de l’époque, mais y ajoute une patte bien à lui. La science de l’arrangement qui fait mouche se retrouve dans l’utilisation de la douze cordes sur Wanted…, le pitch shifter du solo de You Give Love A Bad Name ou dans la talkbox sur Livin’ On A Prayer.

Dès lors, le groupe devient colossal et tourne dans le monde entier devant des parterres de fans en transe. Le génie de Bon Jovi est d’avoir réussi à renouer avec le succès à plusieurs années d’intervalles, touchant ainsi plusieurs générations successives. On les retrouve donc de nouveau au sommet des charts en 1994 avec Always, puis en 2000 avec It’s My Life (encore co-écrit par Sambora), s’imposant auprès d’un nouveau public qui les suit toujours à l’heure actuelle.

Victime de ses démons, Sambora a été contraint de quitter le groupe en 2013 au beau milieu d’une tournée mondiale de plus. Depuis, il a lancé le groupe RSO avec son ex-compagne Orianthi, et paraît de plus en plus intéressé par la Telecaster et l’Esquire avec le temps qui passe, lui qui était surtout connu pour ses superstrats à l’époque de Bon Jovi. L’avenir musical de Sambora nous réserve donc sans doute encore quelques belles surprises.



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