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Gibson Custom BB King Lucille

Vendue



En 1949, le roi du blues B.B. King joue dans une petite salle de l’Arkansas. Un bagarre éclate, et le bâtiment prend feu. B.B. sort, se rend compte qu’il a oublié sa guitare à l’intérieur et retourne la secourir dans la salle en flammes au péril de sa vie. Une fois dehors, il donne à sa guitare le surnom Lucille, d’après la femme pour laquelle la bagarre a commencé, de façon à toujours se souvenir de ne pas refaire quelque chose d’aussi dangereux.

Dès lors, toutes les guitares de B.B. King vont s’appeler Lucille, et c’est à partir de 1980 que le nom se transforme en un modèle qui n’a pas bougé du catalogue Gibson depuis. On y retrouve tout ce qui fait le charme d’une ES-355, cette variation luxueuse sur le thème de la semi-hollow de Kalamazoo : le circuit de tonalité Varitone, les sorties stéréo, et bien sûr le niveau de décoration avec repères de touche façon Custom et accastillage doré. Pour l’adapter parfaitement au jeu du bluesman, Gibson a retiré les ouïes en F, et la guitare est donc semi-creuse mais ne part jamais en larsen. Par ailleurs, le chevalet présente des fine tuners, de petites molettes qu’on retrouve aussi sur les Floyd Rose et les violons qui permettent de s’accorder plus finement et discrètement qu’avec les mécaniques. On connaît l’oreille exigeante de B.B. King, et il était donc logique qu’il fasse bon usage de cette option. Le modèle a survécu à son créateur et représente désormais un bel hommage à celui qui a fait chanter une Gibson mieux que personne.






B.B. King

(1925 - 2015)

Guitare principale : Gibson Lucille
À écouter absolument : Hummingbird

B.B. King est le joueur de blues électrique le plus important de tous les temps. Il a été parmi les premiers à se convertir aux joies de l’électricité, et il a inventé une nouvelle manière de jouer en mélangeant ses racines Delta Blues avec le jump blues de T-Bone Walker. Il a amené les bends de cordes à un niveau sans précédent, et il a fait une découverte d’une importance colossale : lorsque l’on joue avec un groupe, la guitare n’a pas besoin de remplir tout l’espace, et elle peut être utilisée comme l’équivalent d’une voix humaine. Avec quelques notes longues seulement, B.B. King pouvait dire plus que ce que la plupart des guitaristes voudraient dire en un album complet. Son vibrato était irréel, et il complétait à la perfection sa voix de velours. Et vice-versa.

Riley B. King est né sur une plantation du Mississippi, mais il s’est installé à Memphis pour tenter de gagner sa vie comme musicien. Il a commencé en tant que D.J., puis il a fini par devenir une sensation du R&B dans les années 50. Au cours des années 60, de nombreux musiciens comme Clapton ou Hendrix l’ont cité comme influence majeure, et il a mélangé sa propre musique avec des influences jazz et pop pour une série d’albums crossover qui ont très bien marché : Lucille (1968, du nom de sa guitare favorite), Completely Well (1969) et Indianola Mississippi Seeds (1970).

En 1988, U2 l’a invité à participer à une chanson de l’album Rattle and Hum, ce qui a rappelé à tout le monde à quel point B.B. était bon. Il ne s’est pourtant jamais reposé sur ses lauriers et n’a eu de cesse de jouer sur scène. Il faisait plus d’une centaine de concerts par an, et il a tourné dans le monde entier jusqu’à la fin.



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